mai 6, 2024
cartes fidor

Prises de participation dans les Fintechs : la stratégie des banques françaises

Bien que la lutte contre le réchauffement climatique soit l’une des priorité pour les banques françaises, elles sont aussi occupées à adapter leur stratégie pour survire au changement du paysage bancaire bousculé par l’arrivée des banques en ligne et autres fintech.

Le groupe BPCE a annoncé l’acquisition de Fidor Bank en juillet 2016. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie déclarée du groupe, à savoir une « Croissance Diversifiée ». L’objectif est clair, renforcer et accentuer le rôle de la transformation numérique de la banque.

Fidor Bank a été créée à Munich en 2009 et a été la première néo-banque entièrement numérique. Comme pour SolarisBank, sa stratégie marque une rupture nette avec ses concurrents et elle a rapidement fait de l’Open Banking une priorité.

L’arrivée d’un actionnaire de référence dans le capital de Fidor Bank lui confère les moyens de suivre et d’accélérer une stratégie offensive, résolument tournée vers l’innovation et le service à la clientèle. En effet, cette banque s’adresse à une clientèle de particuliers, contrairement à SolarisBank qui s’adresse principalement aux professionnels.

Fidor Bank s’appuie sur une communauté de 500 000 membres, dont 200 000 sont des clients, qui sont encouragés à s’impliquer dans la stratégie de la banque en aidant à définir ses services complémentaires ou de proposer des modifications à ses services existants.

Comme un réseau social, elle partage ses conseils, y compris les conseils et les offres d’emploi des banques rivales. Les membres actifs y sont même récompensés pour leur implication. La BPCE espère que cet atout stratégique contribuera au lancement de nouvelles offres.

Le groupe mutualiste a aussi annoncé le lancement de l’application Banxy – une néobanque qui s’appuie sur la technologie de Fidor – un lancement est également prévu en France, mais après avoir fait ses preuves sur le marché Allemand.

Ces dernières années, les banques françaises se sont particulièrement intéressées à la création d’entreprises offrant des services d’agrégation de comptes. A tel point que ce type de service fait aujourd’hui partie intégrante de l’offre dans le paysage bancaire français.

Le Crédit Mutuel Arkéa et le Crédit Agricole sont devenus actionnaires de Linxo en 2012 et 2015 respectivement (plus d’informations). Les banques en ligne de ces deux groupes, Fortunéo et BforBank ont ainsi signé des partenariats avec Linxo pour permettre à leurs clients de bénéficier des avantages de l’offre Linxo.

HSBC France, sans investir directement dans la société française Fintech, a également entamé un partenariat avec Linxo en octobre 2016, afin d’offrir à ses clients la technologie de cette dernière et des services en marque blanche, ce qui leur donne la possibilité d’être aidés dans la gestion de leurs finances personnelles.

Autre exemple, le Crédit du Nord a lancé son agrégateur de services, baptisé « Synthèse multi-banques » en octobre 2016, autour de la technologie développée par Fiduceo 21, acquise par Boursorama en 2015.

La filiale de la Société Générale a aussi renforcé son offre de services en février 2018 avec son offre d’agrégation e-facture « Synthèse Multidoc ».

En mars 2017, la Société Générale a elle-même lancé un service d’agrégation de comptes, qui utilise également la Technologie Fiduceo.

D’autres grandes banques françaises ne sont pas en reste : BNP Paribas a ajouté une fonction d’agrégation externe des comptes en collaboration avec Budget Insight, tandis que pour le Crédit Agricole, ce service n’est plus réservé aux clients de BforBank. Désormais, tous les clients du Crédit Agricole peuvent en bénéficier via l’application « Ma Banque ».

Comme on peut le lire sur cet avis complet, BforBank reste l’une des premières banque en ligne française grace à la qualité de son service, son offre complète et son application qui s’améliore rapidement notamment grace à ce servie d’agrégation des comptes.

Maintenant, reste à savoir comment les banques comptent utiliser ces nouvelles technologies pour lutter contre le réchauffement climatique.

En attendant vous pouvez toujours lire notre article sur le plan français pour faire face aux changements climatique.